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Il a l’esprit qui passe et l’esprit qui reste, l’esprit, des rues et l’esprit des livres.
Ce qui demeure, c’est l’esprit, dans le sens large du mot, ce grand souffle ironique ou gai répandu sur notre peuple depuis qu’il pense et qu’il parle ; c’est la verve terrible de Montaigne et de Rabelais, l’ironie de Voltaire, de Beaumarchais, de Saint-Simon et le prodigieux rire de Molière.
La saillie, le mot est la monnaie très menue de cet esprit-là. Et pourtant, c’est encore un côté, un caractère tout particulier de notre intelligence nationale. C’est un