d’existence. Je n’ai plus de famille. Que voulez-vous que je fasse ? J’étais condamné à mort. Vous ne m’avez pas exécuté. Je n’ai rien dit. Je suis ensuite condamné à la prison perpétuelle et remis aux mains d’un geôlier. Vous m’avez enlevé mon gardien. Je n’ai rien dit encore.
« Aujourd’hui, vous voulez me chasser du pays, Ah ! mais non. Je suis prisonnier, votre prisonnier, jugé et condamné par vous. J’accomplis ma peine fidèlement. Je reste ici. »
La Cour suprême fut atterrée. Le prince eut une colère terrible et ordonna de prendre des mesures.
On se remit à délibérer.
Alors, il fut décidé qu’on offrirait au coupable une pension de 600 francs pour aller vivre à l’étranger.
Il accepta.
Il a loué un petit enclos à cinq minutes de l’État de son ancien souverain, et il vit heureux sur sa terre, cultivant quelques légumes et méprisant les potentats.