sensiblement inférieure à son mari, le subit, devient son reflet. Mais quand elle lui est égale, ce qui est le plus fréquent, et, à plus forte raison, quand elle lui est supérieure, elle échappe totalement à son influence.
Alors qu’arrive-t-il ? La femme étant, par nature, disposée aux abandons du cœur et de l’âme, à la Foi, est religieuse presque toujours. Personne ne me contredira si j’affirme que les neuf dixièmes des femmes de France sont catholiques pratiquantes, alors qu’un tiers à peine des hommes tient aux croyances religieuses.
Donc, donnez aux femmes les droits politiques : et c’est le plus sûr moyen de rétablir chez nous la monarchie, avec le pape comme souverain temporel.
Ce n’est pas sans doute ce que désire Mlle Hubertine Auclert.