des moyens pratiques.
Si nous vivions dans un autre siècle et avec d’autres mœurs, je te conseillerais simplement de l’empoisonner, puisqu’elle dîne souvent chez toi. Mais tu t’y prendrais mal et tu te ferais pincer.
Je sais bien qu’il y a encore d’autres moyens d’empoisonner une femme, que la loi ne peut prévoir et ne punit point. Il ne m’appartient pas de te les dévoiler, passons.
Il n’existe en réalité, pour rompre avec une maîtresse, qu’un bon procédé : c’est le plongeon. On disparaît et on ne reparaît plus. Elle vous écrit, on ne répond pas ; elle vient vous voir, on a déménagé. Elle vous recherche partout, vous demeurez introuvable. Si par hasard on la rencontre, on a l’air de ne point la reconnaître, et on passe. Si elle vous arrête, on lui demande avec politesse : « Que désirez-vous, madame ? » Et on jouit de sa stupéfaction, de sa fureur indignée. Avec ce procédé, il n’y a à craindre que le vitriol. Ce moyen a cet avantage d’être radical et grossier. Mais il n’est point applicable à ton cas, malheureusement, puis-