Page:Maupassant - Vive Mustapha !, paru dans Le Gaulois, 30 juin 1881.djvu/6

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Je ne trouverai pas, décidément. J’y renonce. Ainsi Mustapha est notre hôte. Soyons Écossais. Je ne sonderai point ses reins, mais je veux savoir, moi lecteur, abonné du journal, pourquoi les journalistes ont si vite changé d’allure à son égard, même avant qu’il eût mis le pied sur le sol de la France.



Cherchons. Relisons les récits des feuilles. Mustapha monte sur la Jeanne d’Arc. Il donne des brillants au capitaine, des brillants aux seconds, des brillants à droite, des brillants à gauche. Ah ! diable. Est-ce que je brûlerais ? — Puis on parle d’une petite décoration vert et rouge dont il aurait apporté des milliers ! — Tiens, y serais-je ? — Il arrive, il arrive. Les reporters sont là, presque le front par terre, comme en Orient, et ils murmurent quelque chose. — Quoi ?