Page:Maupertuis - Œuvres, Dresde, 1752.djvu/32

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PREFACE.

6 fois plus long que le Terme qu'elle lui avoit donné : Elle porta enfin son jugement [1]*.

Si la Lettre de M. de Leybnitz eut en effet existê ; je me serois félicité de m'être rencontré avec un si grand Homme. Je me féliciter ois encor d ’avantage d’avoir été le premier qui ait fait voir qiiily avoit dans la Nature une Loi générale pour ’ detei in in ci • le mouvement des Coi "ps Durs, des Corps Elafiiques, enfin de toutes les Subfrances Corporelles : Et d’avoir par là délivré la PhUofophie de cette étrange propofition ; Qu’il n’y avoir point de Corps Durs dans la Nature : // laquelle faute de cette Loi une fameufe Se fie vouloit la réduire.

Ceux qui connoifent le culte que M. K. rendait nom de M. de Lçybnitz, trouveront qu’il ne pouvait pas nous faire plus d’honneur que de lui attribuer une partie de notre ouvrage : Ou int aux objc fiions qu’il a faites contre le refte,les Philofophcs & les Géomètres jugeront de leur valeur. Mon intention nfi pas d’y répondre.

  1. * Voyez Jugement de 1 Académie Royale des Science ; S J Belles Lettres fut une I tttre prétendue de M. de Leybnitz. Ou Mémoires de l’Académie Royale des Sciences if Belles Lettres de PruJJe. Tostl. VI.
ESSAY