Aller au contenu

Page:Maupertuis - Essai de cosmologie, 1750.djvu/141

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

car l’intervalle qui eſt entre nous & les derniers des Êtres, n’eſt pas pour nos connoiſſances, un obſtacle moins invincible que la diſtance qui nous ſépare des Êtres ſupérieurs. Chaque eſpèce, pour l’univerſalité des choſes, avoit des avantages qui lui étoient propres. Et comme de leur aſſemblage reſultoit la beauté de l’univers, de même de leur communication en reſultoit la Science.

Chaque eſpèce iſolée ne peut plus embellir, ni faire connoître les autres : la plûpart des Êtres ne nous paroiſſent que