Page:Maupertuis - Essai de cosmologie, 1750.djvu/19

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On peut voir celles que Ciceron rapporte[1], & celles qu’il cite d’après Ariſtote[2]. Je m’attache à un Philoſophe, qui par ſes grandes découvertes étoit bien plus qu’eux à portée de juger de ces merveilles, & dont les raiſonnemens ſont bien plus précis que tous les leurs.

Newton paroît avoir été plus touché des preuves qu’on trouve dans la contemplation de l’Univers, que de toutes les autres qu’il auroit pû tirer de la profondeur de ſon eſprit.

  1. Tuscul. I. 28 & 29.
  2. De Nat. Deor. II. 37. 38.