Page:Maupertuis - Essai de cosmologie, 1750.djvu/32

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On voit par tout ce que nous venons de dire, que le grand argument de Deſcartes, tiré de l’idée que nous avons d’un Être parfait, ni peut-être aucun des argumens métaphyſiques dont nous avons parlé, n’avoient pas fait grande impreſſion ſur Newton : & que toutes les preuves que Newton tire de l’uniformité & de la convenance des différentes parties de l’Univers, n’auroient pas parû des preuves à Deſcartes.

Il faut avouer qu’on abuſe de ces preuves : les uns en leur donnant plus de force qu’elles n’en ont ; les autres en les multipliant trop. Les corps des