Page:Maupertuis - Essai de cosmologie, 1750.djvu/40

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geſſe, ſemblent avoir diminué ſa puiſſance ; diſant qu’il a fait tout ce qu’il pouvoit faire de mieux[1] : qu’entre tous les Mondes poſſibles, celui-ci, malgré ſes défauts, étoit encore le meilleur. Les autres, pour conſerver la puiſſance, ſemblent faire tort à la ſageſſe. Dieu, ſelon eux, pouvoit bien faire un Monde plus parfait que celui que nous habitons : mais il auroit fallu qu’il y employât des moiens trop compliqués ; & il a eu plus en vuë la manière dont il opéroit, que la perfection de l’Ouvrage[2]. Ceux-ci ſe ſervent de

  1. Leibnitz. Theod. II. part. No 224. 225.
  2. Malebranche Medit. Chret. & Metaph. VII.