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Page:Maupertuis - Essai de cosmologie, 1750.djvu/80

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Quant aux expériences dont nous venons de parler ; elles font voir qu’on a pû confondre la dureté avec l’élaſticité ; mais elles ne prouvent pas que l’une ne ſoit que l’autre. Au contraire, dès qu’on a reflêchi ſur l’impénétrabilité des corps, il ſemble qu’elle ne ſoit pas différente de leur dureté ; ou du moins il ſemble que la dureté en eſt une ſuite néceſſaire. Si dans le choc de la plûpart des corps, les parties dont ils ſont compoſés, ſe ſéparent ou ſe plient, cela n’arrive que parceque ces corps ſont des amas d’autres : les corps primitifs, les corps ſimples, qui ſont