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Page:Maupertuis - Lettre sur le progrès des sciences, 1752.djvu/123

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les ſonges rendent le ſommeil auſſi vif que la veille. Ne pourroit-on point trouver l’art de procurer de ces ſonges ? L’opium remplit d’ordinaire l’eſprit d’images agréables : on raconte de plus grandes merveilles encore de certains breuvages des Indes : ne pourroit-on pas faire ſur cela des expériences ? N’y auroit-il pas encore d’autres moyens de modifier l’ame ? Il y a des tems où ſon commerce avec les objets extérieurs eſt affoibli, ſans être tout-à-fait