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Page:Maupertuis - Lettre sur le progrès des sciences, 1752.djvu/128

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rément une langue, quelque bornée qu’elle fût. Ce ſeroit une choſe capable d’apporter de grandes lumières ſur la queſtion précédente, que d’obſerver ſi cette nouvelle langue reſſembleroit à quelqu’une de celles qu’on parle aujourd’hui, & de voir avec laquelle elle paroîtroit avoir le plus de conformité. Pour que l’expérience fût complète, il faudroit former pluſieurs ſociétés pareilles, les former d’enfans de différentes nations, & dont les parens