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Page:Maupertuis - Lettre sur le progrès des sciences, 1752.djvu/133

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ſont les chimères des ſciences : je parle de la Pierre Philoſophale, de la Quadrature du Cercle, & du Mouvement perpétuel. Les Académies ſavent le tems qu’elles perdent à examiner les prétendues découvertes de ces pauvres gens ; mais ce n’eſt rien au prix de celui qu’ils perdent eux-mêmes, de la dépenſe qu’ils font, & des peines qu’ils ſe donnent. On pourroit leur défendre la recherche de la Pierre philoſophale comme leur ruine, les avertir que