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Page:Maupertuis - Lettre sur le progrès des sciences, 1752.djvu/42

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il faudroit paſſer par des détroits qui dans ces mers ſeptentrionales ſont preſque toûjours bouchés par les glaces.

L’opinion à laquelle ſont revenus ceux qui ont cherché ce paſſage, eſt que ce ſeroit par le nord même qu’il le faudroit tenter. Dans la crainte d’un trop grand froid ſi on s’élevoit trop vers le pole, on ne s’eſt point aſſez éloigné des terres, & l’on a trouvé les mers fermées par les glaces ; ſoit que les lieux par où