Page:Maurière - Une bonne fortune, paru dans Le Matin, 04 octobre 1922.djvu/9

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À présent, on cause… Ce qu’elle fait ? Mon Dieu, pas grand’chose… Elle vient de voir sa tante ; elle croyait trouver du travail, là-bas, dans le Midi, mais il n’y a rien à faire. À Paris, tout est si cher que la misère l’attend ; c’est une vieille connaissance. Heureusement, sa chambre est payée pour deux mois, car elle a de l’ordre et du soin… On se débrouillera ; il faut bien !

Son visage s’est animé sous la poudre un peu trop « Rachel ». Elle ronronne, elle fait de petites mines.

Paris s’annonce avec sa banlieue lépreuse. Elle se lève.

— Je vais prendre mon chapeau.

— Le chapeau légendaire !

— Comment ?