Aller au contenu

Page:Maurice Goudard - La défense du libéralisme.pdf/158

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

soit prépondérant et que le métier soit relativement simple. Mon Grand-Père, qui avait mis en Coopératives ses tailleries de diamants, avait vu juste. Elles ont très bien réussi, parce que l’habileté de la main-d’œuvre est l’élément primordial, tandis que la partie commerciale est réduite, le travail étant fait à façon pour un petit nombre de clients.

Pour des industries plus complexes, de graves problèmes se posent pour le commandement, le partage des bénéfices suivant l’emploi, les droits de succession, etc. Au bout d’un certain temps, ces Coopératives deviennent de véritables Sociétés Anonymes, dans lesquelles les actionnaires sont les travailleurs.

Mais le libéralisme, qui a créé les Coopératives, est assez souple pour en prévoir toutes les modalités de fonctionnement, tandis que je crains que le dirigisme ne porte un coup sérieux à ces associations qui ne peuvent s’épanouir que dans la liberté.


J’en ai fini avec les Questions Sociales, après les avoir à peine effleurées, car il faudrait des volumes pour épuiser… ou embrouiller le sujet. J’ai essayé de dégager des idées nettes et, surtout, celle que le libéralisme, qu’on a chargé de tant de péchés, ne s’est pas trop mal tiré de sa lourde tâche. Si nous lui faisons toujours confiance, c’est encore lui qui ramènera la prospérité dans les foyers et la paix dans les âmes.