Aller au contenu

Page:Maurice Goudard - La défense du libéralisme.pdf/225

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Pour les questions d’ordre général, la Chambre est affiliée à la Fédération de l’Automobile, du Cycle et de l’Aviation, où sont réunies toutes les Chambres Syndicales relatives à ces Industries. De même, notre Chambre est rattachée à la Fédération de la Mécanique pour toutes les questions concernant les matières premières, les machines-outils, l’électricité, le charbon, les transports, les droits de douane, etc.

En ce qui concerne la main-d’œuvre, notre Chambre n’avait pas à s’en occuper directement, puisque ses ouvriers ne lui étaient pas particuliers. Les questions s’y rattachant étaient traitées par des groupements locaux, comme celui des Industriels de la Région Parisienne, ou par l’Union des Industries Métallurgiques et Minières pour toute la France. Ce sont ces organismes qui avaient à discuter les contrats collectifs et à encourager les œuvres sociales, allocations familiales, colonies de vacances, etc.

Une seule faiblesse de notre Chambre — mais elle est de taille — c’est son titre, car, malgré la richesse de la langue française, je n’ai jamais pu trouver d’autre appellation que « Chambre des Accessoires », qui donne une piètre idée de l’importance de notre industrie, pourtant une des premières de France.


J’ai brossé à larges traits le rôle et l’action d’une Chambre Syndicale déterminée. Cela suffit cependant pour affirmer que les services qu’elle pouvait rendre