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ADIEU AU LECTEUR




Il n’est pas d’usage que l’on prenne congé de son lecteur, mais comme je crains bien que, repris par le rythme de la vie, je n’aie plus l’occasion d’écrire un autre livre, je crois qu’il est naturel que j’adresse à ceux d’entre mes lecteurs, qui ont bien voulu me suivre jusqu’ici, quelques mots d’adieu.

Je les remercie de l’attention qu’ils ont pu me prêter au cours de développements dont j’ai peut-être diminué l’aridité en provoquant quelques sourires par mon style ou mes idées. J’ai certainement encouru de nombreux reproches de la part de mes adversaires. Je m’en excuse, en invoquant que je n’ai visé, dans ce livre, qu’un but d’intérêt général. Et si j’ai pu froisser quelques intérêts particuliers, je pense qu’ils ne sont rien en regard de ceux que j’ai défendus.