Page:Maurice Joly - Les Affames - E Dentu Editeur - 1876.djvu/181

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— Oui, mais comme tel j’aurai le privilège de tout vous dire. Il faut que je vous revoie demain, ce soir.

— Non.

— Vous êtes avec votre mari, votre amant ?

— Non.

— Vous allez le rejoindre ?

— Non.

— Eh bien, je ne vous quitte pas ; si vous restez, je reste, si vous partez, je pars, je vous suis partout.

— Gardez-vous-en bien. Je veux vous empêcher de faire une folie. Je ne puis sortir d’ici à votre bras. Mais dans une demi-heure, pas avant, trouvez-vous devant le numéro 15 de la rue d’Isly. J’y passerai seule avec ma voiture.