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Page:Maurice Maeterlinck - L'intelligence des fleurs, 1922.djvu/105

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L’INTELLIGENCE DES FLEURS

Il semble, après tout ce que nous venons de constater, que ces tendances, ces méthodes intellectuelles soient au moins aussi complexes, aussi avancées, aussi saisissantes chez les Orchidées que chez les Hyménoptères sociaux. Ajoutons qu’un grand nombre de mobiles, qu’une partie de la logique de ces insectes agités et d’observation difficile, nous échappent encore, au lieu que nous saisissons sans peine tous les motifs silencieux, tous les raisonnements stables et sages de la paisible fleur.

XXV

Or qu’observons-nous, en surprenant à l’œuvre la Nature, l’Intelligence générale, ou le Génie universel (le nom n’importe guère) dans le monde des fleurs ? Bien des choses, et, pour n’en parler qu’en passant, car le sujet prêterait à une longue étude, nous constatons tout d’abord que son idée