Page:Maurois - Les Silences du colonel Bramble (Grasset 1918).djvu/141

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XIII


Ô mûre et charmante épicière
___Au corsage gonflé,
Et vous, jolie garde-barrière,
___Aux bras nus et musclés,

Institutrice aux yeux mi-clos,
___Aux robes citadines,
Vous qui possédiez un piano
___Et de longues mains fines,

Boulangère à qui les écus
___Ne coûtaient certes guère,
Car vous vous mettiez au-dessus
___Des préjugés vulgaires,