Page:Maurois - Les Silences du colonel Bramble (Grasset 1918).djvu/191

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d’importance à ces remplacements de pièces détachées.

Alors le colonel Boulton, satisfait, passa la revue de ses mitrailleuses, et il en trouva cinquante et une.

Pendant qu’il reconstituait patiemment la machine perdue, quelque damné idiot avait dû la retrouver dans un coin. Et Boulton dut employer deux ans de comptabilité savante à faire apparaître sur ses livres, pièce par pièce, la nouvelle machine tirée du néant.

— Messiou, dit le colonel, vous souvenez-vous de la garde-barrière de Hondezeele ? Je n’aurais pas cru cela d’elle.

— Moi non plus, dit Aurelle, elle était fort jolie.

— Messiou ! fit le Padre.