Page:Maurois - Les bourgeois de Witzheim, 1920.djvu/62

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apprendre le français et qui ne comprenait pas qu’un paysan pût avoir un beau gilet rouge. Et celle de Napoléon qui disait : « Laissez à ces braves gens leur dialecte : ils sabreront toujours en Français ».

Ne parlez jamais de franciser l’Alsace : elle est française autant que province en France.

Mais elle l’est à sa manière qui n’est pas celle de la Bretagne ou de l’Artois.

Donnez les emplois à des hommes instruits de nos besoins et parlant notre langue. Envoyez-nous des gens qui nous ressemblent, des gens solides, un peu graves et qui aient bon estomac.

Employez beaucoup les Alsaciens eux-mêmes.

— Voilà le grand secret, dit Roth qui écoute… Il y a dans toutes nos petites villes,