Page:Maurois - Les bourgeois de Witzheim, 1920.djvu/66

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Alsace où l’on sait mêler au travail des loisirs assez bien nourris. Il serait très malheureux s’il ne pouvait aller à son usine tous les matins à sept heures ; il le serait aussi s’il était privé de sa chope à la brasserie et de la promenade en ville qu’il fait tous les jours à cinq heures. Je l’ai accompagné dans sa tournée. Par la rue du Maréchal-Foch, nous avons gagné le Pfalz, où se trouvait autrefois la caserne des dragons allemands.

En face de la caserne j’ai remarqué deux boutiques où l’on vend des cartes postales. Sur la vitrine de l’une d’elles, une large bande tricolore : « ici, maison française ; à côté, maison boche. »

La maison allemande, petite et basse,