calme et la fermeté ; quelqu’un lança une pierre dans la porte, puis deux officiers de la Garde nationale arrivèrent à moitié habillés, achevant de boutonner leur uniforme ; le sous-préfet enhardi reparut à leurs côtés.
— Citoyens, dit-il, retirez-vous. Dans dix minutes la force armée sera ici ; les ordres du ministre sont formels. Quant à vous, monsieur, lança-t-il à Philippe, si vous n’employez votre influence à faire cesser ce scandale…
— Il n’y a aucun scandale, tout le monde ici est fort calme, sauf vous.
D’autres officiers arrivèrent ; quant aux Gardes nationaux, prudents, ils attendaient des nouvelles rassurantes pour sortir de leurs maisons.
La pluie tombait plus fort.
— Moi, je m’en vas à m’maison, dit un manifestant fatigué. Beaucoup le suivirent et il ne resta plus autour de Philippe qu’une poignée de braves.