Page:Maury - Espagne poétique, t. 2, 1827.djvu/268

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
258
CADALSO.


D’autres ne livrent leur âme
Qu’à haute et puissante dame,
Dont la noble majesté
Relève encor la beauté ;
Dont la brillante parure
Embellisse la figure,
Faite pour charmer un roi :
Et c’est bien pensé, ma foi.

L’un veut esprit qui l’amuse,
Et par une aimable muse
Être instruit et caressé :
Et, ma foi : c’est bien pensé.
L’autre, l’ignorance tendre,
Qui, sans trop vous faire attendre,
Se rend, sans dire pourquoi :
Et, c’est bien pensé, ma foi.