Aller au contenu

Page:Maxence Van der Meersch La Maison dans la dune 1932.djvu/223

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
217
la maison dans la dune

Lourges montrait les cendres.

— … et là !

Il montrait les dernières traînées de fumée.

— Ah, ah, ah ! rit Sylvain. Tu vas toucher une belle prime, hein, camarade ?

Et devant le lieutenant des douanes, il rit encore, à belles dents.

— Voyons, Sylvain, dit le lieutenant, dissimulant son désappointement, je ne te comprends pas. Tu es pourtant un type pas bête ! Ça m’étonne que tu ne saches pas t’arranger mieux que ça. Qu’est-ce que tu y gagnes, à cette affaire ?

— Autant que vous autres.

— Hé non. Nous, on n’y perd rien. Toi, ton tabac s’est envolé.

— Vous comptez pour rien le plaisir de me foutre de vos têtes à tous, et surtout de ce bel oiseau-là, qui pensait déjà tenir sa revanche.

Lourges voulait répliquer. Le lieutenant lui fit signe de garder le silence. Et il répondit :

— Mettons. Mais encore deux ou trois petits amusements comme ça, et il ne te restera pas lourd, hein ?

— C’est mon affaire.

— D’accord. Mais allons, je sais que je