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Page:Maxence Van der Meersch La Maison dans la dune 1932.djvu/27

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II


Quand Sylvain, le lendemain à midi, arriva chez son ami, il trouva César en maillot blanc, occupé à boxer, dans sa cuisine, avec le grand Jules, l’agent de police.

Un gentil garcon, ce Jules. Il demeurait trois maisons plus loin. Et bien qu’il connût le trafic suspect de César et de Sylvain, il était cependant demeuré leur ami. César et lui s’étaient liés d’amitié par un commun amour de la boxe et des sports. Jules avait pratiqué le «noble art », dans sa jeunesse, en amateur. Et César, quand il était repris par une de ses crise d’entraînement, allait régulièrement le chercher pour quelques rounds.

Grand, massif, raide de torse et de membres, totalement dépourvu de souplesse et d’agilité, le grand Jules, grâce à son poids et à sa résistance, finissait toujours cependant par mettre hors de combat son camarade César,