était cerclé d’une parure de diamants qui brillaient comme des étoiles dans la noirceur de la nuit…
— « Ô Fée ! » dit Louise, ravie, « quelle merveilleuse couronne vous avez ! »
— « Tu la trouves belle, petite Française ? » dit la Fée. « Ce sont des gouttes de rosée que ma baguette a recueillies. Dans ce diadème que je porte, il doit en avoir des centaines et des centaines ! »
— « Est-ce qu’elles ne tombent jamais ou ne redeviennent jamais des gouttes de rosée, après que vous les ayez touchées ? »
— « Jamais, » dit la Fée, « à moins que je ne le désire… Veux-tu avoir un de ces brillants ? »
— « Oh oui ! » s’écria Louise, « je serai ravie d’en avoir un ! »
Alors la Fée prit une pierre dans sa parure étincelante et la mit dans la main de l’enfant.
— « Est-ce que je vais vous revoir encore ? » dit Louise en la remerciant.
— « Je ne crois pas, fillette. Je pars pour de lointains pays et je ne reviendrai peut-être jamais. »
— « Alors, » fit Louise tristement, « les autres