pense que je vais t’amener avec moi, Gilles, viens ! J’ai un secret à te confier !
Lorsqu’ils furent seuls, Marcel sortit de sa poche la copie de l’acte d’adoption et la passa à monsieur Comtois ; sans rien dire, lorsque celui-ci en eut pris connaissance, il lui donna à lire la lettre qui accompagnait le document.
Monsieur Comtois lut jusqu’au bout, puis il serra la main du jeune homme.
— Je suis très heureux pour vous, dit-il, et je vous félicite !
— Merci, dit le jeune homme, avec émotion. Et maintenant monsieur Comtois, vous savez combien j’aime Isabelle, consentirez-vous à ce qu’elle soit ma femme ?
— Je serai parfaitement consentant et même très heureux de donner la main de ma fille à Marcel-Pierre Saint-Denis !
Le jeune homme le remercia avec une émotion contenue et ils allèrent ensemble retrouver au salon Isabelle et son frère.