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LES FEUX-FOLLETS

Marc se jeta dans les bras de son grand-père et à ce moment la bonne frappa à la porte.

— Entrez ! dit Mme Granville.

— Madame, dit Marie, en donnant une bague à sa maîtresse, j’ai trouvé cette bague au pied de l’escalier ce matin, en balayant. Je vous l’apporte tout de suite, au cas où vous l’auriez cherchée.

— Merci, Marie, je suis bien contente de retrouver ma bague ! fit Mme Granville d’une voix douce, et tandis que la bonne se retirait, la maman dit à ses enfants :

— Vous voyez, mes petits, il ne faut jamais juger trop vite ! Je remercie Dieu de m’avoir empêchée de commettre une grave injustice !

— Et maintenant, dit grand-père, puisque Marc s’est montré un homme et que ma petite Gaby approche de ses seize ans, il est temps que vous connaissiez la jeune Huronne, dont l’histoire est si intimement liée à celle de notre famille. Ce soir, tout de suite après le dîner, je vous en ferai le récit.