Page:Maxine - Le tambour du régiment, 1935.djvu/118

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que peu de détails ; cependant on apprit qu’elle avait été enlevée par un Sioux, qu’un soldat l’avait sauvée et qu’il s’était affaissé tout à coup dans le sentier en la ramenant.

Un des officiers suggéra :

— Faites donc venir Joseph Chatakoin, son ami. Ce Huron saura sans doute où il faut se diriger !

Le sergent savait où le trouver et se hâta de lui apprendre les faits.

Petit-Cerf réfléchit un peu avant de répondre, puis il dit gravement :

— Ma nation a honte de ses frères des autres tribus ! Ils ont manqué à la parole jurée à Ononthio.

Je pense que pour retrouver La Flèche, il ne faut pas laisser voir qu’on le cherche. Qu’on se cache pour faire le guet aux alentours du bois… et j’irai seul dans la forêt le chercher !

— Penses-tu qu’il ait été tué ? questionna Duperrier.

— Je ne crois pas. On l’eut retrouvé à la même place, mort et scalpé… non, l’homme rouge est vindicatif, le Sioux plus encore que les autres… La Flèche lui a enlevé sa pri-