Page:Maxine - Le tambour du régiment, 1935.djvu/121

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tel que convenu… À l’instant, une bande de soldats s’élança vers lui et on porta le rescapé jusqu’à l’infirmerie du camp où un chirurgien se mit en devoir de défaire le pansement du sauvage et de le remplacer par un autre plus conforme à l’hygiène, tandis que le sergent, ému, serrait la main du brave Huron et le félicitait de son adresse et de son dévouement.

Le lendemain, pendant que dans son lit d’hôpital, le blessé commençait à donner de vagues signes de connaissance, Chatakoin se dirigeait avec un message vers le camp retranché. En route, il vit un officier anglais subitement attaqué par un Iroquois et en grand danger de se faire massacrer. Il se lança sur l’agresseur pour l’arrêter, mais celui-ci, lâchant l’officier, se retourna contre le Huron et lui plongea son tomahawk dans le cœur !

Ainsi périt un des plus braves guerriers de la nation huronne.

L’Anglais et deux soldats français qui venaient d’accourir, s’emparèrent de l’Iroquois, tandis que d’autres militaires ramenaient au campement le corps du loyal et brave Petit-Cerf.