Page:Maxine - Le tambour du régiment, 1935.djvu/129

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— Non ; et sa cape n’est pas marquée !

— Voici pourtant une marque, dit Washington, indiquant une flèche dessinée à l’intérieur de la capote.

— Cela ne nous dit rien de plus, dit le capitaine.

— On ne sait jamais ce qui peut arriver… plus tard, vous connaîtrez peut-être le nom de ce vaillant soldat ! Les Français sont nos ennemis dans cette guerre, n’empêche que ce sont des braves !

— Plus tard, ils seront nos amis, déclara Georgette.

— Oh toi, ma filleule, tu as du sang français dans les veines ! Mais qui sait ? On verra peut-être ces mêmes Français nous tendre, à l’occasion, une main amie… la vie est pleine d’imprévu !

Le jeune colonel ne savait pas si bien dire… Il ne se doutait pas que moins de vingt ans plus tard, il deviendrait le chef d’une grande république indépendante et que les Français apporteraient à cette indépendance l’aide de leur bravoure et le secours de leurs armes.