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Page:Maxine - Le vendeur de paniers, 1936.djvu/37

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le rapt

yeux ! Qu’est-ce que tu fais sur le trottoir, toute seule ?

— Z’attends Ripaul qui va veni’ pour’ souper !

— Ripaul ? Il est dans l’auto, là-bas… veux-tu aller le rejoindre ?

Mariette hésita… c’était défendu de s’éloigner…

— Viens, je t’amène par la main, fit l’homme en s’emparant de la petite menotte de l’enfant.

Elle trottinait auprès de lui, la poupée dans son bras, regardant l’auto si rapproché, mais dont on ne voyait que l’arrière, avec son petit feu à lueur rouge.

Rendus à la voiture, l’homme en ouvrit la porte, saisit la petite dans ses bras et la déposa rudement sur le siège ; se plaçant vivement près d’elle, il mit sa grosse main calleuse sur la bouche de la pauvrette pour étouffer ses cris et souffla à mi-voix : Go ahead !

L’auto démarra rapidement tandis que le ravisseur disait à l’enfant terrifiée en la regardant avec des yeux féroces :

— Reste tranquille et tais-toi ! Si tu