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Page:Maxine - Le vendeur de paniers, 1936.djvu/44

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le vendeur de paniers

qu’on ne le voit plus au marché… On dit qu’il a fait un coup d’argent et qu’il est parti pour les États !

— Tant mieux ! C’est un bon débarras ! François, tu as su pour ma petite sœur ?

— Oui, ç’a été dans La Presse, mais la police la retrouvera bien, tu verras !

— Mon Dieu, je l’espère de tout mon cœur ! C’est dur d’avoir été pris par la maladie quand j’aurais voulu courir partout pour la trouver !

— Oui, c’est dur, pauv’ petit, mais patiente encore un peu ; tu seras bientôt guéri et plus fort qu’avant ! dit le brave homme, se levant pour partir.

Il disait ces paroles réconfortantes pour encourager le convalescent, mais il lui trouvait l’air si frêle, si débile, qu’il ne croyait pas le voir revenir à la santé.

Madame Lecomte, la mère de Pierre, s’informait toujours avec intérêt du petit boiteux. Un jour, Pierre revenant d’un rapide voyage à Montréal, lui annonça que Ripaul devait quitter l’hôpital la semaine suivante.

— Que va-t-il faire, seul comme ça ? dit-elle.