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Page:Maxine - Moment de vertige, 1931.djvu/109

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XIII




LE banquier se déclara trop fatigué pour aller souper après l’opéra et Noël s’excusa à cause d’un cours spécial à préparer pour le lendemain. En serrant la main de Marthe, il lui dit :

— Vous partez… et je vous ai si peu vue ! Y a-t-il un moment demain où je puisse vous parler ?

— Mais oui, répondit-elle ; venez à l’hôtel vers six heures, vous êtes sûr de me trouver !

Le souper fut gai et se prolongea bien tard. Laure, Claire, Harris et Vincenzo partirent ensemble, laissant à André le soin de ramener Marthe.

— C’est notre dernière soirée d’ici à longtemps, dit-il à la jeune fille dans le taxi qui les ramenait.

En effet, il n’y en aurait plus, pour Marthe, de ces capiteuses soirées parisiennes, puisque le départ