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XV




LE matin du samedi où Marthe devait dîner chez les Defoye, elle reçut de Bellerive une lettre de l’abbé Sylvestre, lui disant que sa bonne Marcelline venait d’être bien malade et parlait souvent de son grand désir de la revoir.

Marthe s’émut à la pensée de la maladie de cette fidèle servante de sa famille et après s’être informée de l’heure des trains, elle résolut de partir ce jour là par le premier convoi pour revenir le dimanche soir. Elle appela Irène au téléphone et le lui dit.

— Et mon dîner, ce soir ? dit celle-ci.

— Remplace-moi par Claire. Tu comprends, je ne puis abandonner ma pauvre Nini.

— Je comprends, fit Irène. Mais si je te rem-