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Page:Maxine - Moment de vertige, 1931.djvu/167

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MOMENT DE VERTIGE
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précisément la sténo actuelle, mademoiselle Aumont. Des dépôts importants furent faits dans la matinée, un certain monsieur revint faire un autre dépôt très peu de temps avant la fermeture de la banque. Le comptable apporta certaines de ces valeurs au jeune St-Georges qui les trouva correctes et les réunit en liasse pour les déposer dans la voûte tandis que le comptable retournait vers le client. À ce moment, la sténo entra dans le bureau en disant : « Je viens de téléphoner, comme vous me l’aviez dit, le train sera ici dans dix minutes ».

— Tonnerre ! je n’ai pas une minute à perdre, s’est écrié St-Georges et prenant son chapeau, il sortit mettant par inadvertance, la petite liasse de valeurs dans sa poche !

— Pauvre diable ! Je comprends la terrible apparence, dit Jacques.

— Il s’en est souvenu lui-même et de plus Geneviève Aumont s’est rappelée l’avoir vu et l’a déclaré comme lui. Il a dit à l’enquête (car ça n’a pas été jusqu’à un procès,) qu’il ne songea aux valeurs qu’en se déshabillant, vers minuit, lorsqu’il vida ses poches. S’accusant de négligence, il se rhabilla pour aller porter ces valeurs dans la voûte. Il descendit. ouvrit la lumière à l’intérieur de la banque, vit le gardien étendu sans mouvement, un mouchoir sur la figure, le coffre-fort ouvert, les valeurs, l’argent… tout parti !