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MOMENT DE VERTIGE

La porte s’ouvrit et monsieur St-Georges sortit. Tom lui demanda, anxieux et grave :

— Le monsieur étranger qui est là, est-ce un français ?

— Non, mon ami, un italien.

— Un italien ! C’est bien ça ! grommela Tom entre ses dents.

— Qu’y a-t-il à son sujet ? Que lui voulez-vous ? demanda le banquier.

— Lui dire deux mots… mais pas dans la chambre de m’sieur Jack. Pourriez-vous, monsieur, le faire venir dans cette petite chambre ici à côté où il y a un téléphone ?

— Certainement, dit celui-ci, flairant quelque mystère ; puis il entra de nouveau chez Jacques, tandis que Tom se dissimulait dans la pièce voisine.

— Luigi, on vous demande au téléphone, dit-il

— J’y vais, dit celui-ci en se levant, est-ce dans le passage ?

— Tout près, dans une petite salle voisine, je vais vous conduire… et sortant avec lui de la chambre, il lui indiqua la pièce où Tom était caché.

Luigi entra… le banquier ferma la porte mais resta aux aguets.

L’italien se dirigea vers le téléphone, mais il n’eut pas le temps de l’atteindre : il s’entendit appeler :

— Ah Pietro Lulli ! Je te tiens enfin ! et se re-