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Page:Maxine - Moment de vertige, 1931.djvu/262

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MOMENT DE VERTIGE

— Eh bien, je n’ai pas de peine ! Je ne l’ai jamais aimé ! Jamais ! dit Claire.

— Et maintenant l’honneur de Pierre sera vengé, dit Irène.

— Son honneur n’a jamais été entaché, dit Jacques, sauf par le soupçon.

— Je veux faire coucher mon patient, intervint Noël : c’est trop d’excitation pour ses nerfs encore faibles !

— Mon brave enfant, dit le banquier, si tu n’avais pas sauvé cet homme de la mort, ma famille serait déshonorée par une alliance avec un criminel, ma petite Claire serait malheureuse, et le soupçon qui a plané sur mon fils n’aurait jamais disparu !

— Je suis bien heureux de ce qui arrive, dit Jacques, vous avez été si bon pour Marthe et moi !

— Si j’ai fait quelque chose pour vous deux, tu m’as rendu ton obligé pour la vie, mon garçon. Va te reposer maintenant, ton ami a raison, tu n’es pas encore très solide !

Tom suivit Noël et Jacques dans la chambre de ce dernier.

— Tom, mon vieux, dit le jeune homme, tu as fait une bonne action. Il faudra nous raconter tout ce qui s’est passé il y a cinq ans !

— Plus tard, Jacques, dit Noël. Tu es trop fatigué maintenant. Tu vas te reposer et ce soir Tom nous racontera l’affaire.