Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
265
une bataille au désert
Presque tous les Arabes étaient montés à cheval ; je leur désignai une tente située à six cents pas ; il fut convenu que dès que j’aurais atteint cette tente, ils commenceraient à tirer.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/63/Les_Pirates_de_la_mer_Rouge%2C_Mame_1891%2C_p265.png/390px-Les_Pirates_de_la_mer_Rouge%2C_Mame_1891%2C_p265.png)
Je sautai de nouveau sur le cheval ; il partit comme la flèche. Les Arabes le suivirent d’abord de fort près ; mais nous n’avions pas fait la moitié du chemin indiqué que tous les cavaliers étaient loin en arrière ; le plus rapproché se trouvait à cinquante pas au moins. J’avais une bête merveilleuse.
Je me courbai alors pour passer le bras dans la corde et la jambe dans la courroie. Un peu avant d’arriver à la tente, je