Aller au contenu

Page:May - Les Pirates de la Mer Rouge, 1891.djvu/267

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
265
une bataille au désert

Presque tous les Arabes étaient montés à cheval ; je leur désignai une tente située à six cents pas ; il fut convenu que dès que j’aurais atteint cette tente, ils commenceraient à tirer.

Je m’étais jeté de côté sur les flancs du cheval.

Je sautai de nouveau sur le cheval ; il partit comme la flèche. Les Arabes le suivirent d’abord de fort près ; mais nous n’avions pas fait la moitié du chemin indiqué que tous les cavaliers étaient loin en arrière ; le plus rapproché se trouvait à cinquante pas au moins. J’avais une bête merveilleuse.

Je me courbai alors pour passer le bras dans la corde et la jambe dans la courroie. Un peu avant d’arriver à la tente, je