de liberté, et bien d’autres agrémens
encore ; ce qui peut du moins les
consoler en quelque sorte de n’avoir
pas été choisies pour les plaisirs
du plus grand Empereur de la
terre.
Ces chambres ne peuvent être fermées à quelque heure et sous quelque prétexte que ce puisse être. Le parquet des vastes corridors qui y conduisent et celui des chambres elles mêmes sont entièrement couverts de tapis : on entre donc à tous momens et sans pouvoir être entendu dans ces appartemens, et c’est ce qu’un bon eunuque doit faire mille fois par jour. Le moindre attouchement, les caresses les plus innocentes, les plus légers baisers que deux Odalisques se donneraient, ou bien une kadun à une odalisque, on est obligé d’avertir le chef des eunuques : il ordonne aussitôt