de celles qui sont soumises à leur
inspection.
Il est aisé de concevoir que celui qui est chargé de l’éducation des jeunes enfans qui peuvent parvenir à la chambre des plaisirs, possède un emploi préférable à celui de veiller sur des femmes déchues de toute espérance, ou par une jouissance passée, ou par le défaut de leur esprit, ou bien enfin par les malheurs qui surviennent à leur beauté. Ce dernier soin ne conduit donc qu’à une peine réelle, et l’autre peut conduire à la plus grande fortune l’eunuque et la kadun principale, dont l’odalisque est préférée. On eut assez de confiance en moi pour abandonner à mes soins quatre jeunes odalisques (c’était le tribut de la Géorgie et de la Mingrélie) ; elles étaient toutes les quatre de la plus grande espérance. Mais Zeni,