Page:Mayeur - L’Odalisque, 1796.djvu/40

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» le sopha à tes côtés, et tu t’en serviras pour essuyer son beau *** ; ce que tu ne saurais faire avec trop de légéreté, de soin et de délicatesse ; car rien n’est aussi sensible que le *** quand il a déchargé. Il le faut toucher avec moins de force encore, qu’une feuille de rose à laquelle il se trouverait un pli que tu voudrais effacer. Si pendant ce temps, il te regarde d’un œil tendre et satisfait ; si tu vois, dis-je, briller dans ses yeux une douce langueur, pour lors jette-toi à son col, embrasse-le tendrement, avec reconnoissance, mais sans aucun emportement.

» Si pendant ce temps, au contraire, il te paraît occupé de quelque autre chose, garde-toi bien de le caresser ; c’est tout ce que les hommes aiment le