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sur une pelouse verte, goûtait la
fraîcheur de l’ombre des palmiers,
et s’amusait au murmure bruyant
des jets-d’eau dont ces beaux lieux
sont remplis.
Un jour je l’apperçus dans cet endroit-là, couchée et sa tête appuyée sur un de ses bras. Jamais Ahiséa[1] ne fut plus belle ; je m’approchai d’elle en tremblant. Mes jambes fléchissaient, elles se dérobaient sous moi, un tremblement soudain s’empara de mes membres. J’allais ouvrir la bouche ; j’allais lui parler, je touchais à mon bonheur… La timidité m’empêcha de m’expliquer ; triste, accablé, je me retirais lorsque Zeni, qui s’était apperçue de mon embarras, m’appela ; sa voix
- ↑ Femme de Mahomet.