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Page:Mayeur - L’Odalisque, 1796.djvu/63

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les appartemens des Odalisques : je parcours les chambres d’un pas léger ; tout était tranquille : j’entre dans celle de Zeni ; je sentis en y entrant une émotion soudaine. Je prévoyais les malheurs qui me menaçaient.

La lune brillait de son plus bel éclat, un horrible silence régnait par-tout, la seule haleine des vents se faisait entendre, le calme profond jetait la terreur au fond de mon ame : je m’approche du lit de Zeni. Dieux ! que de beautés s’offrirent à mes regards ; elle avait rejeté ses couvertures à cause de la chaleur : son sein d’albâtre, ses beaux bras, ses cuisses arrondies, ses fesses de lis, tout était découvert ; un voile jaloux ne me dérobait point la vue de ses charmes. Tout conspirait au plaisir des yeux ; une volupté enchanteresse régnait autour

  
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