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Page:Mayeur - L’Odalisque, 1796.djvu/73

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» avais donnée. Je demeurai dans cette attitude jusqu’à ce qu’il m’eut dit de me relever ; il m’ordonna d’ôter mon voile : je le fis avec soin et je m’apperçus avec joie qu’il fut ébloui de ma beauté. Approche-toi, me dit-il, bel Ange ; je m’approchai donc en montant l’estrade du sopha : je vins me mettre à genoux presque entre ses jambes qu’il avait écartées. Le Sultan fit alors un mouvement en avant pour m’embrasser ; je m’y livrai, mais avec retenue. Il me fit ensuite quelques questions sur mon nom, mon pays, et le temps qu’il y avait que j’étais dans le sérail. Je satisfis à ce qu’il me demanda, mais en peu de mots.

» Pendant qu’il m’entretenait, il avait une main sur ma gorge et me prenait le col avec l’autre.