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» des yeux, ce fut mon premier mouvement ;
mais je ressentis à l’instant
une secrette inquiétude ; il me
paraissait si formidable que je
ne croyais pas qu’il pût jamais
entrer.
» Le Sultan s’apperçut que j’avais quelque chose dans l’esprit, il me demanda avec douceur de quoi j’étais occupée ; je lui répondis en ces termes :
» Très-haut monarque, favori de Dieu, l’excès de tes bontés me met toute hors de moi : ce que je vois me ravit, me frappe et m’étonne ; je crains de ne pouvoir assez contribuer à tes plaisirs ; je crains de trop fatiguer ta Hautesse, et qu’elle ne se dégoûte de la malheureuse Zeni qui t’adore.
» Le Sultan sourit, et me dit : voyons comme tu t’en tireras ;
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